Si les chevaliers constituent l’ossature de l’armée bretonnienne, la masse, elle, est issue des rangs de la paysannerie. Certains ne sont même pas entraînés, simplement rassemblés et tournés face à l’ennemi. Les hommes d’armes, eux, ont de la chance. Lorsqu’ils ont défilé devant leur seigneur, celui-ci a décidé qu’ils avaient le potentiel pour se défendre et a ordonné qu’ils soient entraînés. Cependant, l’entraînement et l’équipement dont bénéficient les hommes d’armes ne sont pas terribles, et s’ils reçoivent bien une paye, celle-ci n’est assurément pas à la hauteur des risques encourus. Mais plus important encore, on ne leur laisse pas le choix. Du coup, il n’est pas rare que les hommes d’armes désertent et entreprennent une carrière d’aventurier.